Jordanie / 09 – 17 mars 2023

9 mars : Ayant trouvé un vol direct pour Amman depuis Zürich, je fais le déplacement jusqu’en Jordanie individuellement. Mes compagnons de voyage viennent, eux, de Paris et il est entendu que je les retrouve à destination. Les formalités d’entrée dans le pays sont réduites à une simple déclaration du lieu de résidence et le visa est facilement obtenu à l’aéroport à l’arrivée. Moi qui m’inquiétais et qui étais allée à l’ambassade de Jordanie à Berne !

Un ciel magnifique et la perspective d’un beau voyage au royaume hachémite

Voilà, je le réalise enfin ce voyage en Jordanie. Voir Petra, un vieux rêve… Mais je me suis aperçue au cours de ce périple, trop court, il est vrai, que ce site fascinant et qui a suscité chez moi beaucoup d’émotion n’est pas le seul à devoir être mentionné dans ce pays trop méconnu.

Dans ce blog, je n’ai aucunement l’intention de répertorier les innombrables richesses de la Jordanie mais bien plutôt de dévoiler les coups de coeur que j’ai eus au cours de ce voyage ainsi que de relever les informations marquantes rapportées par notre guide.

La carte permettra de repérer les endroits que j’évoque

10 mars : Départ vers l’est désertique

Une brève visite d’Amman, qui ne compte que peu de sites dignes d’intérêt, s’impose tout de même avant de mettre le cap sur l’est et les châteaux du désert.

La citadelle, occupée dès les temps les plus anciens et riche en vestiges, nous offre aussi des vues admirables sur la ville et ses collines ainsi qu’en contre-bas sur le théâtre romain et le forum.

Beau panorama sur les collines hérissées de petits immeubles serrés les uns contre les autres. A remarquer : les citernes sur les toits. Elles ne sont alimentées qu’une fois par semaine. Les résidents doivent donc se soucier d’économiser l’eau afin de ne pas en manquer.
Le temple d’Hercule… Que l’on soit amateur d’archéologie ou non, la citadelle est un endroit très agréable pour se promener à l’écart du brouhaha de la ville basse.
Beaucoup d’animation au coeur de la vieille ville au pied de la Citadelle dont on voit les remparts.
L’imposant théâtre romain creusé à même la colline.

Notre périple à travers toutes les régions du royaume et qui commence aujourd’hui m’a permis d’observer une multitude de paysages et, surtout, de découvrir un pays désertique (80% du territoire), désert n’étant pas synonyme de morosité mais bien au contraire.

Lorsqu’on approche d’Azraq, à une centaine de kilomètres à l’est d’Amman, les pancartes indiquent les frontières avec l’Arabie saoudite (50km) et avec l’Irak (230km). Du temps où l’on se déplaçait à dos de chameau, la ville était une étape incontournable pour les caravanes et les pèlerins.
Qasr Al Azrac : le site, occupé depuis des temps très anciens, servit, entre autre, au siècle passé, de quartier général aux troupes de Laurence d’Arabie durant la Grande révolte (1916-1918)
Cette forteresse permettait de contrôler la région sur la route commerciale entre l’Arabie et la Syrie.
Des rencontres… Le smartphone… universel !

Qasr Amra est l’une des nombreuses résidences califales érigées en plein désert sous la dynastie des Omeyyades. De ce probable somptueux palais et caravansérail, les bains sont la seule structure encore debout aujourd’hui.

Ce hammam est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Le système hydraulique qui permettait d’acheminer l’eau.
A l’intérieur de ce modeste bâtiment, de magnifiques fresques de la période ommeyade ont survécu aux outrages du temps.

Sur la route de retour à Amman, un dernier arrêt s’impose. Au milieu d’une plaine rocailleuse se dresse le Qasr Kharranah; il figure parmi les châteaux du désert les mieux conservés…

… mais il est aussi l’un des plus imposants construits au 8e siècle.

Un gardien bien sympathique.

11 mars : excursion à Umm Qais et à Jerash, au nord de la capitale

Le déplacement jusqu’à Oum Qais est relativement long mais j’observe avec attention et intérêt le paysage se déroulant sous mes yeux.
Ainsi, au nord de la capitale, les sols, profitant d’un climat relativement humide comptent parmi les plus fertiles du pays. On y voit des forêts, des terres arables, des vergers et des oliveraies.

Ma première surprise en arrivant sur le site archéologique d’Umm Quais c’est de revoir avec une émotion certaine, à quelques dizaines de kilomètres, le plateau du Golan, territoire syrien occupé par Israël depuis 1967 et annexé depuis 1981. J’étais en Israël en octobre 1981 et nous avions été à proximité de Kuneitra, aujourd’hui encore certainement ville fantôme puisque le gouvernement syrien avait décidé de la laisser en l’état en témoignage de sa destruction par l’armée israélienne en 1974. Elle est située aujourd’hui en zone démilitarisée séparant la Syrie du Golan toujours sous contrôle israélien.

La ville d’Umm Qais, vu son emplacement, s’est retrouvée au coeur du conflit israélo-arabe de 1967. Le village fut lourdement détruit et le site archéologique très endommagé par les bombardements.

Le panorama me réservait une autre surprise : en contrebas, le lac de Tibériade.

Mais nous sommes venus jusque là pour admirer les vestiges de ce qui fut Gadara, ainsi appelée dans l’Antiquité. Moins impressionnant que Jerash, ce lieu est beaucoup moins fréquenté, ce qui rend la visite très agréable.

L’armée macédonienne d’Alexandre le Grand serait à l’origine de la construction de cette cité au 4e siècle av. J.C. et elle aurait subi de nombreuses invasions successives.

Les ruines de la basilique

Près de la ville moderne de Jerash se dressent les ruines très bien conservées de l’ancienne cité romaine de Garasa, l’un des plus beaux sites romains du Proche-Orient. C’est le must de la journée, l’un des lieux incontournables de Jordanie.

L’arc d’Hadrien, le point d’entrée sur le site
Cette porte était la principale des quatre entrées de la ville
Le « Cardo Maximus », la rue des colonnes, l’artère principale de la ville
Voici l’image la plus connue de ce site, la place ovale. Ce forum est le seul de tout l’empire de forme ovale mais aussi le plus grand au moment de sa construction.
Le théâtre nord

Je rentre à Amman en fin de journée avec, dans la tête, plein d’images de ce site qui me laissera, j’en suis sûre autant de souvenirs que lors de la visite d’autres endroits remarquables tels que Ephèse, Delphes…

12 mars : Direction: la mer Morte / Journée consacrée à la découverte de quelques lieux emblématiques du christianisme : Béthanie, le Mont Nebo et Madaba

Des lieux bien surveillés, la frontière avec Israël n’est pas très loin… et défense de filmer les soldats en service !
L’église orthodoxe grecque

En nous approchant de Béthanie, nous devons admettre que nous sommes sur des lieux
très saints puisque plusieurs églises d’obédiences diverses de la chrétienté s’élèvent maintenant
dans les alentours arides du site et à proximité du Jourdain.

Le lieu du baptême a longtemps été situé de l’autre côté du fleuve (photo), sur sol israélien, sans jamais avoir trouvé d’indices probants.

Des pèlerins au moment du baptême. De l’autre côté du Jourdain, c’est la Cisjordanie… territoire israélien.

Le Jourdain, qui revêt une grande importance pour les chrétiens, n’a plus rien de spectaculaire. A Béthanie, ce n’est qu’un ruisseau boueux.


La découverte de Béthanie-au-delà-du-Jourdain, en 1997, lieu, semble-t-il, exact où Jésus aurait été baptisé par Jean Baptiste, a réjoui les autorités jordaniennes bien décidées à faire de cet endroit un important lieu de pèlerinage. Les fouilles prouvent, en effet, l’occupation du site à l’époque du Christ.

De nombreux vestiges d’origine romaine, byzantine… et des bassins baptismaux témoignent de la valeur religieuse du site

Nous longeons ensuite la mer Morte, lieu le plus bas de la planète. Le projet étant, bien entendu, d’y prendre un bain. La route qui la longe révèle des paysages désolés. C’est sur la plage de l’un des multiples hôtels de luxe de la station balnéaire de Sweimah que nous nous enduisons, avant d’aller dans l’eau, d’argile de la mer Morte riche en sels minéraux et qui adoucit incroyablement la peau.

Mais il est inutile de vouloir nager !

ça flotte !

Très préoccupant, le niveau de l’eau de la mer Morte ne cesse de diminuer. 20mm d’eau disparaissent chaque année. A ce rythme-là, elle aura disparu en 2050. La cause ? l’utilisation abusive des eaux du Jourdain qui n’est plus, et je l’ai déjà dit plus haut, qu’un filet d’eau. Pompé et détourné par les Israéliens mais aussi par les Jordaniens, il ne parvient plus à approvisionner suffisamment la mer Morte.

Quand disparaîtra-t-elle ?

Le mont Nebo fait partie des étapes incontournables pour les férus d’histoire biblique. C’est ici que Moïse aurait fini ses jours en admirant la Terre Promise.

Vestiges d’une basilique byzantine (4e siècle) couverte de mosaïques que l’on peut encore admirer aujourd’hui.
De ce mirador naturel, par temps clair, très beau panorama sur la vallée du Jourdain, la mer Morte et même Jéricho au-delà de la frontière… 1200m plus bas.

Un dernier arrêt à Madaba, célèbre pour ses magnifiques mosaïques qui pavaient aussi bien les églises que les édifices privés et publics, s’avère impérieux.

L’église orthodoxe Saint-Georges abrite la toute première carte de Palestine
La mosaïque est l’oeuvre d’artistes inconnus et a probablement été réalisée sur l’initiative de la communauté chrétienne de la ville.
L’église des douze apôtres possède les plus belles mosaïques de la ville

Belle découverte avant de reprendre le chemin d’Amman.

13 mars : Départ pour Pétra

Nous empruntons la route des Rois, ancienne route commerciale utilisée autrefois par les princes et les pèlerins; elle fut aussi celle des Hébreux pour rejoindre la Terre Promise et traverse la Jordanie du sud au nord, au travers de paysages somptueux alliant montagnes et désert.

Nous nous arrêtons au château de Kerak. Cette forteresse érigée sur les contreforts de la colline dominant la petite ville actuelle, a fière allure. Celle-ci faisait partie de la chaîne de châteaux croisés qui constituaient une ligne fortifiée entre Aqaba et la Turquie construite pour sécuriser les routes de pèlerinage jusqu’à Jérusalem.

Cette forteresse a été érigée en 1140
Un grand nombre de salles et de passages voûtés forment un véritable labyrinthe

Nous continuons notre route vers le sud en passant près de Shobak, l’une des plus importantes forteresses construites par les Croisés au milieu d’un paysage lunaire.

L’aspect extérieur de la forteresse bien conservée laisse imaginer sa grandeur et son rôle au 12e siècle. Elle mérite un coup d’oeil !

Le voyage vers Pétra est long mais les quelques arrêts nous permettent de bien supporter ces heures de déplacement. En fin d’après midi, nous arrivons à Pétra ou plutôt à Little Pétra qui se situe à quelques kilomètres de l’ancienne capitale nabatéenne. Ce nom lui est donné parce qu’on pénètre dans le site par un long et étroit canyon tout comme à Pétra. Enfin, les grottes ont été occupées, exploitées et aménagées par les Nabatéens.

L’entrée du site

La petite Pétra est au patrimoine mondial de l’Unesco tout comme sa grande sœur.
Il fait très froid dans le canyon à cause des hautes parois rocheuses qui le cernent et qui empêchent le soleil de le réchauffer. Mais on oublie vite ce désagrément à la vue des magnifiques couleurs des roches qui changent de teintes au cours de la journée.

Belle façade avec portique à deux colonnes. On pense qu’il s’agissait d’un temple.

Des édifices ont aussi été construits ici par les Nabatéens mais on en sait peu de chose car les archéologues se sont plus intéressés à explorer les nombreuses richesses du Grand Pétra. Il semblerait de Little Petra ait été une sorte de faubourg de la capitale destiné à servir de lieu de commerce et d’échange entre les marchands sillonnant la Route de la Soie.

Il y a toujours des marchands sur le site.
Image insolite à proximité… chez nous, on promène les chiens à vélo …
Al Beidha, à proximité de Little Petra, est considérée comme l’une des implantations les plus anciennes de tout le Moyen-Orient : certaines des structures retrouvées remontent au début du 7e millénaire av. J.C.

Après cette visite qui nous a aussi permis de nous dégourdir les jambes, nous arrivons à Wadi Musa, le village qui s’est développé à proximité du site antique de Pétra, quelque peu fatigués mais les yeux remplis d’images fascinantes et l’esprit bourré d’informations historiques passionnantes.

14 mars : Pétra

Les jours tant attendus pour la visite de Pétra, capitale des Nabatéens, sont arrivés. Cependant, depuis que je suis en Jordanie, j’ai déjà vu des lieux, moins connus que Pétra, mais qui sont tout aussi remarquables; d’ailleurs, je les ai déjà mentionnés : l’arche d’Hadrien ou la place ovale de Jerash, les austères châteaux du désert, les mosaïques de Madaba, la stérilité de la mer Morte… La Jordanie recèle de nombreux lieux à visiter et je ne m’autorise pas à les ignorer.

Tout comme moi, vous avez certainement vu dans tous les catalogues publicitaires des photos du site de Pétra sous un soleil radieux. Mais détrompez-vous, il peut aussi pleuvoir. Et ce premier jour de visite commence sous un ciel plombé mais qui va rapidement déverser sur nos têtes une pluie dense qui va perturber notre première découverte du site.

C’est avec une certaine impatience que je parcours les quelque centaines de mètres qui me sépare du début du Siq, c’est-à-dire de la gorge étroite de 1200m de long qui mène au site de Pétra.

L’entrée du Siq se situe en bas à gauche et Pétra dans ce chaos de roche.
Nous avons déjà sorti les imperméables… Impressionnantes, les falaises du Siq !

Le Siq s’ouvre enfin sur la façade la plus attendue de Pétra: le Trésor ou al Khazna.

L’apparition soudaine du Trésor est une expérience unique et incomparable.
La grisaille et la pluie qui s’est mise à tomber ne nous empêchent pas d’admirer la façade de ce temple finement ornée de chapiteaux, de frises… et couronnée par une urne funéraire dont la fonction d’origine est toujours un mystère.

Mais Pétra ne se résume pas à ce seul Trésor, Pétra, c’est 264 km2.

Les montagnes encerclant la vaste plaine sont percées de temples, de tombeaux creusés dans la roche. Et même si l’action combinée du vent et de l’eau a entamé leur splendeur d’origine, les monuments de cette cité conservent une majesté inégalée.

L’un des tombeaux royaux : la colossale tombe Palace dont la façade est largement amputée de la partie supérieure et, malgré cela, elle est quand même la plus monumentale de Pétra.
Certains de ces monuments sont déjà gravement érodés.
Le théâtre sculpté dans la roche. Bien que fortement influencé par la culture et l’art de Rome , on pense qu’il fut construit à une époque où Pétra était encore indépendante.

D’innombrables sentiers sillonnent le site menant vers les ruines antiques tout en nous gratifiant de paysages majestueux.

Les intempéries n’épargnent rien, ni personne, pas même l’une des sept merveilles du monde moderne.

Les visites de la journée sont ainsi avortées puisque, vers 14h00, l’évacuation du site est décidée. Le Siq n’est plus qu’un torrent donc impraticable. Le protocole est clair : tous les touristes sont embarqués dans de petits bus afin d’être ramenés à Wadi Musa.

Seule alternative pour l’après-midi, la visite du musée archéologique. Au moins, nous sommes au sec ! Dans un bâtiment flambant neuf, il présente des artefacts retrouvés sur le site et particulièrement bien mis en valeur.

Les Nabatéens écrivaient de droite à gauche.

15 mars : 2e journée à Pétra

Pétra, le lendemain…
Le Trésor est plus lumineux ce matin quoique les teintes de la roche sont encore assez ternes.

L’objectif de la journée est l’un des itinéraires les plus fascinants parmi ceux qui serpentent au milieu des ruines de Pétra : la montée au Deir : l’excursion est « obligatoire », non seulement parce qu’elle mène à l’un des monuments les plus spectaculaires de l’Antiquité mais également pour la beauté du paysage.

Le trajet est assez long et la dénivellation à affronter non négligeable.

Une dernière rampe d’escaliers et le chemin arrive à son terme. La façade du monument est en retrait par rapport au flanc de la montagne si bien qu’elle est cachée jusqu’au dernier instant.

Le Deir est probablement la création la plus spectaculaire, la plus impressionnante des architectes nabatéens. Presque intact, épargné par la violence des éléments qui a presque effacé les autres monuments de Pétra, il est majestueux.

Pour donner un ordre de grandeur aux dimensions du monument, il suffit de songer que le temple d’Abou Simbel en Nubie a 38 m de largeur et 31m de hauteur. Le Deir en a 49 de large et 39 de haut.

Le Deir serait un mausolée pour commémorer un monarque divinisé.

La journée s’achève, il est temps de redescendre et de quitter les lieux…

Le soleil est enfin revenu…

16 mars : Wadi Rum

Nous quittons Pétra pour le désert du Wadi Rum tout au sud du pays… 2h30 de car. Le ciel est redevenu bleu intense et j’attends impatiemment l’excursion en 4×4 dans cette étendue aride mais dont les couleurs des roches semblent émerveiller tous ceux qui la parcourent un jour. Alors attendons de voir.

Installés sur des banquettes, très inconfortables d’ailleurs, à l’arrière d’un 4×4 qui serait chez nous déjà à la casse, nous parcourons nos premiers kilomètres dans cette immense étendue faite de sable et de roche.

Tout le monde est descendu… un pneu de notre engin a crevé quelques kilomètres après notre départ.

Je croyais, malgré le bruit des moteurs, goûter à la quiétude du désert, grosse erreur ! On m’avait dit que le Wadi Rum était une zone protégée depuis 1998, que cela s’avérait nécessaire pour gérer le flux des visiteurs. Mais, à mon grand étonnement, de nombreuses jeeps, même en basse saison, roulent, tout comme nous, à toute allure sur les nombreuses pistes qui sillonnent le désert.

Et, en plus, elles s’arrêtent toutes au même endroit !
Un autre moyen de locomotion ! Les Bédouins profitent aussi de la manne touristique.

Difficile, semble-t-il, de promouvoir un tourisme respectueux de l’environnement… en plus, au pied de presque chaque montagne que nous approchons ou contournons, des campements ont poussé comme des champignons. En effet, pour apprécier vraiment le désert, il est conseillé, dans les guides touristiques, d’y passer au moins une nuit ! Il faut donc héberger tous les touristes dans les meilleures conditions possibles.

Il y en a beaucoup comme ça.

Notre parcours nous conduit à l’écart de la zone habituellement visitée et nous pouvons alors ressentir l’immensité désertique…

A plus d’une heure de voiture de Rum, on aperçoit une arche naturelle : Burdah Rock Bridge…

… et surtout on peut apprécier le silence qui permet enfin la contemplation. Moment particulier que chacun vit à sa manière.

Cette journée se termine par un long voyage de retour à Amman où nous passons la nuit avant de prendre l’avion pour notre voyage de retour.

Un beau voyage s’achève : avec ses paysages arides, ses déserts aux couleurs sublimes, ses vestiges antiques magnifiques, le royaume hachémite se devrait d’être visité plus longuement.

1 commentaire

  1. Magnifique voyage et si bien commenté ! Cela nous rappelle un peu notre récent périple au Liban si proche et aussi riche en vestiges laissés par les Phéniciens, Grecs, Romains, ……(qui n’a pas passé par là ??). La Mer morte et les baptêmes dans le Jourdain nous rappelle également un voyage en Israël il y a déjà quelques années. Tout cela donne envie de repartir dans ce berceau de notre civilisation !
    Annelise et Jean

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