Article rédigé par Martine
Mercredi 15 juin
Que dire de cet endroit ? Que nous aimerions y revenir.
Nous avons malheureusement trop peu de temps pour nous y attarder.
Cette petite station balnéaire date du 19e siècle déjà, époque où les bains de mer commencent à venir à la mode. Elle garde aujourd’hui tout son charme. Sa situation à l’entrée de l’estuaire de l’Odet, ses plages de sable fin font que Benodet a été surnommée la côte d’Azur bretonne.
Des gens illustres y ont séjourné: Zola, Proust, Apollinaire et W. Churchill.
Comme nous l’avions décidé, nous larguons les amarres et remontons l’Odet de Benodet à Quimper. Heureuse décision: le voyage est captivant: des paysages qui changent sans cesse, un cours d’eau paisible qui zigzague entre des falaises, des rochers nourrissant de nombreuses légendes, un cortège de châteaux et manoirs et, discret, un ponton, celui où Eric Tabarly amarrait son « Pen Duick ». Il avait fait de Benodet son port d’attache.
Le voyage se termine à Quimper et par la découverte de sa cathédrale, de ses ruelles étroites où il fait bon flâner.
La visite du quartier de Locmaria avec son église romane et son prieuré bénédictin nous apporte un peu de paix après le centre ville très bruyant. Mais le plus remarquable, c’est le jardin du prieuré qui a été aménagé dès 1997 dans l’esprit d’un jardin de couvent de l’époque d’Anne de Bretagne. Avant l’arrivée de plantes d’autres continents, la majorité de la population avait recours aux ressources végétales locales pour leurs besoins les plus élémentaires : manger, se soigner, s’habiller. Il s’agit là des trois composantes essentielles du jardin médiéval. Mais le jardin est avant tout une représentation du Paradis en contraste avec l’extérieur qui représente l’Enfer. Chaque plante revêt une signification symbolique.
A notre retour à Benodet, nous plongeons dans les eaux… de la piscine du camping. Un bon moment pour clore la journée… et il fait chaud!
A bientôt!