Croatie : voyage et premières découvertes

3, 4 et 5 septembre 2016

Article rédigé par Monique

Près de neuf cents kilomètres séparent la Suisse de la frontière croate. Il va falloir fractionner le voyage pour limiter les douleurs lombaires et la lassitude d’être une journée entière sur les routes!

La première étape se termine à Rivera, au Tessin, où est aménagée une aire pour camping-cars. L’endroit est plutôt plaisant mais bruyant jusqu’en début de soirée: une rencontre ou une course de vieux boguets a lieu ce jour-là et ça pétarade allègrement!

Deuxième étape: Rivera-Trieste, cinq cents kilomètres sur autoroute, sans camions car c’est dimanche, mais beaucoup de circulation sur la rocade de Milan. Heureusement, pas de bouchons et un trafic fluide une fois la métropole d’Italie du nord derrière nous. Nous arrivons aux portes de Trieste en milieu d’après-midi et nous nous installons dans un beau camping, à côté d’un couple de Bernois âgés de 83 ans, très sympathiques, qui séjournent régulièrement en Croatie avec leur caravane. Leur dynamisme m’impressionne! Le camping est situé sur une colline et pour descendre à la plage, un petit train assure la navette. Comme il fait très chaud, nous profitons de cette opportunité pour aller nous rafraîchir. La baignade est agréable mais la « plage » détestable: exiguë, bondée (c’est dimanche) et on trouve difficilement un petit coin pour étendre nos deux linges de bain côte à côte. Le comble de ce que je déteste! Nous ne nous attardons pas et une heure plus tard, le petit train nous ramène au camping où nous retrouvons un calme bienfaisant.

Lundi, nous reprenons la route, mais pour une étape très courte: une centaine de kilomètres dont une trentaine à travers la Slovénie qui possède un corridor maritime entre l’Italie et la Croatie. Nous nous installons dans un énorme camping 4* à une dizaine de kilomètres au sud de Porec. Nous ne recherchons ni les 4* ni les grands campings, mais dans cette partie de l’Istrie, on a construit de gigantesques complexes touristiques avec hôtels, clubs de vacances, places de camping et tutti quanti. Le standing y est élevé, propre à satisfaire une clientèle majoritairement allemande. La côte étant rocheuse et les plages naturelles quasi absentes, des plateformes ont été aménagées pour permettre aux amateurs de baignade et de bronzette d’accéder à la mer.

Les promeneurs et les cyclistes n’ont pas été oubliés: depuis la petite ville de Porec jusqu’à notre camping et même au-delà, un chemin accessible aux fauteuils roulants longe le bord de mer et traverse de magnifiques pinèdes sur une dizaine de kilomètres.

Dans cette partie de la Croatie en tout cas, le développement du tourisme n’a pas trop dénaturé les paysages car les constructions ne sont pas très hautes et souvent elles sont cachées par une végétation abondante.

Pour terminer ce premier article, je ne résiste pas au plaisir de vous présenter un semi-sous-marin tout à fait craquant!

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