Afrique du Sud : le KwaZulu-Natal

Jeudi 2 mars

Réveil à 03h50. Eh oui, nous sommes en vacances et pourtant nous ne faisons pas la grasse matinée! Nous quittons Cape Town pour Durban et le pays zoulou en avion. Deux heures de vol et le paysage a changé: ici, tout est très vert et la température subtropicale nous rappelle La Réunion.

Nous sommes maintenant dans la province du KwaZulu-Natal (KwaZulu signifiant pays des Zoulous et Natal, nom donné par V. de Gama arrivé à cet endroit durant la période de Noël). En route, nous voyons défiler des champs et des champs de canne à sucre. Le KZN est la province « jardinière » de l’Afrique du Sud, comme l’on dit ici.

Les champs de canne à sucre


Notre guide, d’origine française mais vivant depuis de 20 ans en Afrique du Sud a des connaissances époustouflantes sur tout ce qui touche à son pays d’adoption : la politique, l’histoire, la géographie, la faune, la flore et j’en passe…Il nous dévoile les us et coutumes des Zoulous, traditions qui tendent à disparaître. Les jeunes que nous avons d’ailleurs rencontrés ont la bouteille de Coca dans une main et le portable dans l’autre!

Nous apprenons que les huttes rondes construites près de presque toutes les maisons sont le lieu du culte des ancêtres qui se pratique encore. Les Zoulous peuvent être polygames mais la tendance est nettement à la monogamie. Il faut pouvoir entretenir plusieurs femmes et, surtout, les jeunes filles d’aujourd’hui ne veulent plus de cette pratique.
Le temps que nous passons dans le car nous semble relativement court tellement les informations de toutes sortes sont denses.

Nous arrivons à Shaka Land ( Shaka étant le nom d’un chef zoulou très vénéré) et nous devons nous soumettre au rituel du salut zoulou.

C’est à cet endroit que nous pratiquons ce geste rituel

Il mérite quelques explications. Après une poignée de main traditionnelle, les bras se plient comme pour un bras de fer, avant de se détendre pour revenir à la position initiale. Ces trois mouvements qui s’enchaînent en souplesse traduisent la conversation habituelle « Bonjour » « Comment allez-vous » « Je vais bien, merci ».

Nous nous croyons immergés dans un véritable village zoulou. En fait, ce dernier a été construit pour les besoins d’un film. Mais cet endroit a tout de même l’avantage d’être didactique et nous pouvons imaginer comment un village était organisé.

Une maquette nous aide à imaginer un village traditionnel

Nous visitons les rondavels (maisons zouloues à toit de chaume) et, près de l’une d’elles, nous rencontrons un sangoma (sorcier, guérisseur).

Pour communiquer avec le monde spirituel, le sorcier doit invoquer les ancêtres à travers un rituel de divination. Alors, un(e) herboriste prépare une mixture à consommer (genre de bière) pour influencer les ancêtres.
Les sorciers et herboristes jouent un rôle important dans la vie quotidienne des zoulous. Leurs croyances ancestrales perdurent malgré leur pratique du christianisme.

Une halte bien méritée et dégustation d’ananas Victoria. Un régal!

Changement de décor!

Nous nous retrouvons dans l’estuaire de Ste-Lucie pour une séance d’observation des hippopotames. Le parc rassemble la plus forte population de cette espèce animale d’Afrique du Sud. Et nous en voyons… surtout leur dos… quasi immergés qu’ils sont au bord de la mangrove.

Ils s’y prélassent en toute tranquillité. Il faut bien scruter pour voir leurs yeux et leurs oreilles affleurant la surface et bien écouter pour entendre leurs grognements sourds.

Journée de nouveau bien remplie !

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