Destination Baie de Somme et Côte d’Opale – nous voilà au bord de la Manche !

Jours 6 – 11

Nous quittons Amiens pour St Valery-sur-Somme.

Le lendemain de notre arrivée, des trombes d’eau s’abattent sur le camping-car et ses occupantes ne peuvent mettre le nez dehors de toute la matinée.

Entre parenthèses, un petit conseil si vous venez une fois dans cette région, hormis la saison d’été : prenez la peine d’emporter le matériel ci-dessous… et encore, il nous manquait les gants et le bonnet!

L’après-midi, par contre, changement de décors : soleil ! Nous allons à vélo jusqu’à la Maison de la baie de Somme, une ancienne ferme traditionnelle transformée en musée avec des espaces intérieurs et extérieurs . Nous nous y familiarisons avec les nombreuses espèces d’oiseaux qui vivent dans cette région aux paysages très divers tels que marais, estuaires, falaises et prairies. Un espace est aussi consacré aux phoques que nous espérons voir sous peu. Et ce souhait est réalisé le jour même…

Non contentes d’avoir pédalé jusqu’à la Maison de la baie, nous partons au Cap Hourdel car c’est là qu’une colonie de phoques s’est installée. Et ils sont là, à marée basse, se vautrant sur les bancs de sable, « les reposoirs », qui bordent le sud de l’estuaire. A coup sûr qu’ils espèrent que les eaux montantes ne les en chassent pas trop vite !

Beau spectacle auquel nous nous promettons d’assister à nouveau avec la longue-vue.

Impossible de continuer à pédaler sur les galets !
La baie de Somme est le refuge de la plus grande colonie de phoques veaux marins en France
Avec la longue-vue, nous pouvons vraiment les observer.

Les jours passent et le temps ne change guère… Le surlendemain, nous prenons, malgré tout, nos vélos pour aller au marché. Fâcheuse conséquence, l’accalmie est de courte durée et nous rentrons trempées jusqu’aux os, c’est le moins que l’on puisse dire! Il faut nous résoudre à aller acheter le matériel qui nous manque… vive Décathlon!
L’après-midi nous semble plus favorable à une excursion au Cap Hornu mais rebelotte… il pleut à torrents.

À vrai dire, ici le temps change vite. La pluie peut succéder au soleil très rapidement et nous l’apprenons à nos dépens.

Nous persévérons tout de même…

Nous montons à vélo jusqu’à la chapelle des Marins enjolivée par un traditionnel damier de grès et de silex en façade et profitons, au passage, d’admirer les fortifications de la ville moyenâgeuse et… pas seulement!

La Chapelle Saint-Valery, dite « des Marins*
La porte où passa Jeanne d’Arc le 20 décembre 1430
Une maison pour le moins singulière !

Nous décidons de visiter les villages côtiers en commençant par le plus prometteur au point de vue architectural : Mers-les-Bains et nous ne sommes pas déçues : des villas construites à la Belle Époque occupent le front de mer et les rues adjacentes. L’éclectisme y règne mais nous pouvons admirer plusieurs maisons Art nouveau. Félicitations aux autorités successives du lieu qui ont su préserver ce patrimoine architectural précieux. Ce n’est pas le cas partout et nous nous en rendrons compte au fur et à mesure de nos visites.

Mers-les-Bains : le front de mer… un peu tristounet en cette période de l’année !
Mers-les-Bains : une grande fantaisie s’observe sur les façades!

Ault ne présente peu d’ intérêt. Par contre, sitôt le bord de mer atteint, nous sommes subjuguées par les hautes falaises qui enserrent la station . Elles sont impressionnantes à marée haute avec fort coefficient et vent violent. Les couleurs du moment (soleil après la pluie!) nous permettent de les immortaliser avec nos appareils de photos.

Depuis Cayeux-sur-Mer, nous faisons une longue randonnée sur un parcours balisé dans le Hâble d’Ault; le site est protégé et classé en réserve d’avifaune appartenant au Conservatoire du littoral. Nous pouvons y observer oies, canards et limicoles mais nous nous trouvons aussi parfois dans l’impossibilité de les identifier et c’est frustrant.

En route pour la réserve … quelque 200 espèces d’oiseaux peuvent y être observés.
Les fameux chevaux Henson qui vivent toute l’année dans les pâturages…

Ce petit cheval robuste est né en 1978 dans un village de la baie de Somme. Il est issu du croisement de chevaux de selle français avec des chevaux des fjords norvégiens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.