Afrique du sud: safaris dans le parc Kruger et dans une réserve privée.

Dimanche 5 mars

Diane à 5h : nous partons en 4×4 observer la faune du parc au lever du jour. Après quelques kilomètres, le véhicule stoppe: sur la piste, une hyène est couchée et elle ne semble pas disposée à se déplacer.

Le chauffeur du 4×4 (une dame) doit faire un crochet dans l’herbe pour que nous puissions poursuivre notre route.

Lorsque le véhicule s’arrête à quelques mètre d’un arbre, nous n’en croyons pas nos yeux: vautré à l’intersection de plusieurs branches, un léopard nous observe placidement. Notre présence ne le dérange nullement et, comme nous sommes dans le premier véhicule arrivé sur place, nous avons tout le loisir de le contempler longuement.

Nous ferons encore de nombreuses rencontres au cours des prochains safaris, mais l’image de ce grand félin qui, comme mes chats pose sa tête sur sa patte pour dormir, restera un moment inoubliable de ce voyage.

Babouins

Impalas, antilopes les plus nombreuses dans les parcs

Phacochère

Nous quittons le parc Kruger en fin de matinée. Nous traversons, sur une septantaine de kilomètres, une région très verdoyante parsemée d’une multitude de petites maisons avec, de temps à autre, des baraquements alignés le long de la route où l’on vend fruits et légumes, seaux en plastic, quincaillerie… Certaines, ouvertes au quatre vents, sont des débits de boissons. Parfois, le car ralentit pour laisser 2 ou 3 vaches en semi-liberté traverser la route. En arrière-plan, le Drakensberg (montagne du dragon) culmine à près de 3000m et s’étend de la province du Cape Est jusqu’au nord de l’Afrique du Sud.

Plus loin, le paysage change: la végétation se fait plus dense et on ne distingue plus d’habitations. Nous sommes arrivés dans la province du Limpopo, l’une des plus riches d’Afrique du Sud. De part et d’autre de la route, des clôtures électrifiées bordent des plantations d’orangers, de manguiers, de noix de cajou, de bananeraies ou, alors, ce sont des réserves privées avec leur lodge qui se cachent sous le couvert de la végétation. C’est dans l’une de celles-ci, d’une superficie de 80km2, que nous passerons nos deux prochaines nuits.

Le temps de s’installer, de manger et c’est l’heure de partir en safari 4×4 sans toit.

Le « ranger » nous prévient qu’il faudra être attentifs aux branches et, le cas échéant, se baisser pour éviter les égratignures. Pendant près de 3 heures, nous suivons des pistes ravinées par les pluies fréquentes pendant la saison chaude. Dans le parc Kruger, on peut chercher des yeux les animaux tout en se déplaçant. Ici, c’est différent: il faut se cramponner et anticiper les trous si l’on veut éviter de décoller de son siège! Le parcours emprunté me fait penser à une piste de trial! Mais l’inconfort du véhicule n’entame en rien le plaisir de revoir des éléphants, des impalas, des buffles…

Alors que le 4×4 quitte la piste et que le ranger nous demande de nous baisser, nous nous exécutons sagement. Lorsque je relève la tête, je n’en crois pas mes yeux: au milieu d’une clairière, couché dans l’herbe, 2 lionnes et leurs jeunes nous regardent arriver mais ne bougent pas. Les lionceaux batifolent, mordillent leur mère, tentent de téter… Et tout cela, sans la moindre crainte. On dirait qu’ils nous attendaient. Nous sommes fascinées et émerveillées par ce spectacle.

Pause apéro au coucher de soleil

Nous rentrons au lodge pour le dîner et nous nous endormons, avec dans la tête, des images inoubliables.

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