Canaries : jour 7

Dernière journée à La Gomera. Un bus-taxi nous conduit à Agulo sur la côte nord-est de l’île. Le village est implanté au pied d’une falaise de quelques centaines de mètres. Pour ceux qui connaissent le Valais, la ressemblance avec la situation de Loèche-les-Bains et de la Gemmi est frappante.

Tout en haut de la falaise, on aperçoit le mirador qui surplombe le vide.

Lorsque je lève la tête pour deviner le promontoire qu’on y a construit et que la guide nous informe que c’est là-haut que nous nous rendons, je me dis qu’il va falloir s’accrocher !

Elle nous indique un ou deux points de repère sur la falaise et nous donne rendez-vous sur un replat sécurisé par une balustrade. Jusque là, chacun progressera à son rythme: les plus jeunes – des quadras en bonne forme – partent en tête. La doyenne du groupe, c’est-à-dire moi, et la guide ferment la marche. Après 40 minutes d’efforts soutenus, sur un sentier aérien et caillouteux, nous nous retrouvons au point de ralliement. Nous prenons le temps de nous désaltérer, de faire des photos et de contempler un paysage grandiose : à nos pieds, le village de Agulo, l’océan d’un bleu intense et au loin Tenerife et le Teide.

Le village de Agulo

La suite du parcours est beaucoup plus cool: nous arrivons au sommet de la falaise en la contournant. La pente se fait plus douce, le sentier plus régulier; on peut marcher en regardant autre chose que ses pieds !

Lorsque nous arrivons au mirador de Abrante, nous ne sommes pas seuls: il est accessible en voiture et en car. La plate-forme en verre, aménagée au-dessus du vide, offre des vues époustouflantes sous les pieds et à l’horizon.

Nous n’avons pas encore parcouru les 650 mètres de dénivellée positive annoncés et nous repartons en direction d’un centre d’information du Parc de Garajonay. Une fois de plus, nous nous trouvons dans un environnement complètement différent de ceux rencontrés jusqu’à présent: d’étonnantes terres rouges, parsemées de bruyères et de nombreux arbustes à feuilles persistantes.

Nous faisons une visite éclair du centre: il faut compter deux bonnes heures de descente, sur un sentier heureusement moins « casse-pattes » que celui de la montée, pour rejoindre Agulo d’où le taxi nous conduit au port de San Sebastian. C’est là que nous prenons congé de notre guide après l’avoir chaleureusement remerciée pour sa disponibilité.

A 17 heures, le ferry largue les amarres en direction de Tenerife pour une traversée d’une heure. Nous retrouvons l’hôtel où nous avons passé notre première nuit sur l’île. Nous partageons un dernier souper avec les autres participants au voyage Allibert avant de faire nos adieux : demain, les Français décolleront pour se retrouver sur le continent alors que Danielle, Martine et moi prolongerons notre séjour aux Canaries sur l’île de La Palma.

1 commentaire

  1. Avez-vous compté vos hm de dénivellation « avalés » pendant votre périple? Impressionnant… et félicitations. Tout effort mérite récompense, et ce fut bien le cas. Bravo!
    Merci pour ce somptueux reportage . Textes et photos grande classe.

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