Printemps 2022 (suite 5)

2e partie du voyage

Mercredi 11 mai

Nous avons passé les journées précédentes sans trop nous préoccuper de la montre. Les activités se sont ainsi succédé au gré de nos envies : écriture des textes du blog, lecture et balades en ville. Mais ce matin, autre rythme : le réveil est de nouveau activé pour que nous soyons à l’heure de rendez-vous.

Le car nous emmène pour une promenade côtière, au nord de l’embouchure du Douro. L’océan est agité et ses vagues viennent se fracasser contre les murailles de la forteresse de Castel do Queijo, château juché sur un rocher en forme de fromage (queijo en portugais) d’où son nom.

Nous suivons le front de mer jusqu’à l’estuaire du Douro avant de revenir en ville. Le tram 1, que j’ai pu à force de persévérance photographier, parcourt le même trajet que nous.

Le programme de la journée est chargé, surtout par des visites d’églises notamment la cathédrale et l’église St-François. Je renonce à en faire une description que l’on peut trouver dans tous les guides touristiques. La plupart de ces édifices religieux ont été abondamment remaniés au cours des siècles. L’origine romane ou gothique est parfois à peine perceptible car le baroque ne laisse aucune place au vide ! Je dirais que j’ai toujours beaucoup de peine à apprécier cet art tout en reconnaissant le très grand talent des artistes de cette période. Je mets deux photos pour montrer la magnificence de ces lieux de prière.

La cathédrale, construite au 12e siècle, ressemble à une forteresse dans laquelle plusieurs styles se mélangent
St-François, chef d’oeuvre de l’art baroque

Autre lieu, autre décor : pourquoi aller dans une gare ? Si ce n’est pour prendre le train.

À la gare de Sao Bento, on s’y rend pour admirer des azuléjos. Ce que nous faisons. Les parois du hall d’entrée en sont couvertes (20’000 carreaux de faïence) évoquant la vie traditionnelle ainsi que des épisodes de l’histoire du pays.

C’est la cohue … une multitude d’autres touristes, comme nous, font un arrêt à Sao Bento et, tout comme nous, se baladent dans la vieille ville à pied. Nous ne nous arrêtons même pas chez Lello, la queue est telle qu’elle dissuade de vouloir entrer dans cette librairie néogothique datant de 1906.

Au cours de nos pérégrinations citadines, nous arrivons au palais de la Bourse construit par les riches négociants de la ville au 19ème siècle, qui témoigne de leur puissance financière.

Coupole sous laquelle se déroulaient les opérations de bourse
Joyau de ce palais, la salle de bal d’esprit mauresque

Entre parenthèse, Gustave Eiffel avait un bureau très modeste dans ce bâtiment durant la construction du viaduc de Porto qu’il a réalisé une douzaine d’années avant la tour Eiffel.

C’est très bien de visiter les églises et les palais mais pour bien s’imprégner de la ville, il faut s’y promener, flâner : ainsi, longer la rue des Fleurs bordée de demeures du 18ème, de style baroque, au rez-de-chaussée desquelles des magasins traditionnels tentent le touriste avide de souvenirs…

Ces maisons ont toutes des balcons de fer forgé, d’origine arabe, très étroits

… se perdre dans les ruelles du quartier de la Ribeira dont de nombreuses maisons ont été réhabilitées, certaines autres sont en cours de restauration ou attendent encore…

Repeindre une façade n’est pas toujours facile !
Ces demeures n’ont pas encore trouvé preneur!

… arriver sur les quais, animés jour et nuit… au pied de ces maisons alignées comme des briques…


C’est tout cela Porto mais c’est aussi beaucoup de bruit et de travaux car la ville veut se métamorphoser encore et encore pour offrir une apparence toujours plus attrayante.

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